Dimanche, c’est la fête de mères, je pense aux filles, c’est triste d’être si loin ! en plus, on quitte vers 8a.m. pas question de les appeler si tôt, elles dorment certainement encore. La journée est grise et humide, le vent est encore du nord ce qui nous ralentit, une chance que le trajet d’aujourd’hui sera court, on estime 20 miles. Le départ n’est pas mal mais bientôt le vent se lève, naturellement dans notre face et les vagues se soulèvent, c’est la première fois depuis notre départ qu’il est impossible d’utiliser le pilote automatique, Paul doit se résigner à être à la barre pour tout le trajet, sinon le voilier se balade de droite à gauche réduisant notre vitesse à mois de 2 miles à l’heure. Découragé, Paul sort un tout petit mouchoir de voile pour stabiliser le bateau. A quelques miles de notre destination le vent baisse un peu et on fait finalement plus de 4 MH, ce qui est très bien considérant qu’on avançait à moins de 3 MH depuis le début. Une chance, peu de temps après notre départ, on nous contacte sur la radio pour nous offrir une place à la marina de Discovery, nous acceptons l’offre avec plaisir car bien que leurs tarifs soient de $2. le pied, ici on paye jusqu’à $3.50 (ouch !). On arrive finalement vers 1pm, on vide le dinghy qui est rempli jusqu’à moitié (c’est la première fois qu’il se remplit tant dans une traversée) et on prend une marche pour trouver de la viande fraîche, on revient avec des pétoncles, il faut être flexible dans la vie, il n’y avait pas de viande à notre goût. On revient tranquillement au bateau et on se fait un repas d’asperges, riz et pétoncles pour souper.
13 mai Barnegat – Manasquan
Dimanche, c’est la fête de mères, je pense aux filles, c’est triste d’être si loin ! en plus, on quitte vers 8a.m. pas question de les appeler si tôt, elles dorment certainement encore. La journée est grise et humide, le vent est encore du nord ce qui nous ralentit, une chance que le trajet d’aujourd’hui sera court, on estime 20 miles. Le départ n’est pas mal mais bientôt le vent se lève, naturellement dans notre face et les vagues se soulèvent, c’est la première fois depuis notre départ qu’il est impossible d’utiliser le pilote automatique, Paul doit se résigner à être à la barre pour tout le trajet, sinon le voilier se balade de droite à gauche réduisant notre vitesse à mois de 2 miles à l’heure. Découragé, Paul sort un tout petit mouchoir de voile pour stabiliser le bateau. A quelques miles de notre destination le vent baisse un peu et on fait finalement plus de 4 MH, ce qui est très bien considérant qu’on avançait à moins de 3 MH depuis le début. Une chance, peu de temps après notre départ, on nous contacte sur la radio pour nous offrir une place à la marina de Discovery, nous acceptons l’offre avec plaisir car bien que leurs tarifs soient de $2. le pied, ici on paye jusqu’à $3.50 (ouch !). On arrive finalement vers 1pm, on vide le dinghy qui est rempli jusqu’à moitié (c’est la première fois qu’il se remplit tant dans une traversée) et on prend une marche pour trouver de la viande fraîche, on revient avec des pétoncles, il faut être flexible dans la vie, il n’y avait pas de viande à notre goût. On revient tranquillement au bateau et on se fait un repas d’asperges, riz et pétoncles pour souper.
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