23 au 29 mars 2008 Kinloch - Dunedin

Dimanche, il fait beau mais de plus en plus froid, il faut porter un polar et les pièces ne sont pas chauffées, ce n’est pas très confortable pour prendre la douche, ça fait penser au bateau lors de la descente vers le sud. On repart faire une autre petite randonnée, cette fois-ci vers le lac Sylvan, la forêt est étrange car il n’y a qu’une sorte d’arbre à toutes petites feuilles (Beech) grosseur d’un cent, pas de conifères et seulement de la mousse et quelques fougères, On se croirait sur une autre planète, je peux comprendre pourquoi ils sont venus en N-Z pour tourner le seigneur des anneaux, Au retour j’essaie de faire un lavage, $4. chacun, lavage et séchage, mais ils réservent les machines jusqu’à 3PM pour les draps et serviettes, alors j’essaie de faire sécher sur la corde, pas de chance le soleil est caché derrière la montagne (nous sommes dans une vallée) une heure plus tard les vêtement sont plus humides qu’en sortant de la laveuse donc on met dans la sécheuse en espérant que le tout sera sec. Finalement, ce n’est pas trop mal, on espérait passer la nuit seuls dans la chambre car elle était libre depuis le matin mais à notre retour nous avions d’autres co-locataires, heureusement ils sont aussi très gentils, des Suisse allemands.
Lundi, maintenant on peut repartir de notre retraite car la foule de pâques commence à retourner au travail et il a été possible d’obtenir une chambre au backpacker que nous avion bien aimé à Arrowtown, nous irons ensuite vers Te Anau. Nous arrêtons à A Queenstown en passant pour mettre le blog à jour dans le café qui sert de si bonnes crèmes glacées, quoi de mieux qu’une gaufre avec crème glacée au chocolat noir et noix de macadamia sur un lit de fruits frais, quel délice! Pendant que je me gave, Paul lit ses courriels et mange des croissants avec crème et confitures, le pauvre, ce n’est pas drôle. Nous rencontrons un couple de kiwis de notre âge au café et espérons les revoir à notre retour à Auckland, ils ont eu une ferme avant la retraite et il serait tellement intéressant de parler de leurs expériences car ils sont vraiment gentils. Il fait très beau donc il est agréable de se promener dans la ville, je trouve une petite boutique de bonbons que je trouve jolie et nous prenons des photos du lac. Retour à notre petit Backpacker et cette fois-ci Paul prend des photos de l’intérieur.

Mardi, on continue notre route vers le sud, nous avons l’intention d’aller vers la pointe le plus au sud de la N-Z, Invercargill. La route est facile, pas de montagnes, des plaines et des vallées, des moutons partout avec des beaux gros bœufs pour la viande, pas de vaches laitières ici. Il y a aussi du cerf partout, on en a vus un peu à date mais ici il y en a beaucoup. On va même passer la nuit dans une ferme qui en fait l’élevage. Devant notre porte de chambre qui est dans une petite cabine, il y a un champs avec un troupeau, le mâle était seul devant nous et appelait (ça crie fort) et soudain tout le troupeau est venu le rejoindre. Bien que le matin tout ait été couvert de nuages, ils se sont dissipés vers midi et le reste de la journée a été splendide. On a pris une marche sur la ferme et je me suis amusée avec les poneys et les chevaux.

Mercredi, on quitte à nouveau après un magnifique lever de soleil, cette fois-ci vers Invercargill, la route est facile sans montagnes (cela fait du bien, deux jours de suite). Il fait très beau, ensoleillé et il fait très chaud dans l’auto, nous allons à Bluff qui est la pointe tout au sud de l’île pour y acheter les huîtres de Bluff, il n’en ont plus au magasin du distributeur et ailleurs ils les ont en conserve (pas question à $24. la douzaine). Le backpacker ici est très bien aussi, c’est une belle petite maison victorienne et il y a seulement 3 jolies chambres et deux dortoirs. Finalement on décide d’aller faire un tour pour trouver un restaurant qui sert des huîtres, il y a un take away qui en plus de servir de huîtres (pannées) sert aussi de la poutine québécoise, il y en a bien partout! On nous recommande une restaurant de fruits de mer qui sert des huîtres sur écale, les Bluff oysters sont bonnes mais on a un gros doute qu’elles ont été sorties d’une conserve et déposées délicatement sur des écales toutes propres et uniformes, sans muscle coupé dans le fond des écales, mais c’était quand même bon, pas donné à $43. la douzaine (une chance qu’elles sont pêchées à 20 miles d’ici).
Jeudi, on quitte Invercargil, quelle ville plate! Les commentaires de notre guide Lonely Planet étaient négatifs mais nous réalisons qu’ils sont justifiés. Cette ville est utilitaire, on y retrouve concentré tout ce qui peut être utiles pour la région et c’est tout, pas jolie, pas artistique, pas culturelle rien à visiter à part un parc. Une chance que le backpacker était bien. Donc c’est avec plaisir que nous reprenons la route vers les Catlins, après un petit bout de chemin nous voilà entourés de moutons sur la route, le berger qui les guide vers un autre pâturage est frustré car ils sont lents, il nous crie « my boss took me dogs! », il est évident que faire écouter les moutons sans les chiens est compliqué. La route est jolie car c’est vallonné, parfois montagneux et il y a des millions de moutons et de vaches, on ne voit plus de cerfs, par contre, on a la chance de visiter une forêt préhistorique pétrifiée. On arrive à notre backpacker pour ce soir, c’est une ferme de moutons et de bœuf.
Les propriétaire Richard et Sally viennent d’acheter et sont encore tout fiers de leur achat bien qu’un peu dépourvus avec le backpacker car ils n’en ont jamais eu. Je voulais tellement faire un « farmstay » et voici que nous sommes entourés de vaches, poules, canards, chevaux et moutons avec un propriétaire Richard qui ne demande pas mieux que de répondre à nos questions niaiseuses. On va faire une tour tout près où il y a une jolie chute dans une forêt. Richard offre même de nous emmener avec lui quand il fait son tour le soir de tous ses pâturages 1,270 acres (probablement beaucoup plus, car les mesures sont prises sur le plat et le terrain est tout en collines qui sont parfois très haute). Il nous promène dans son pickup directement dans les champs avec moutons et boeuf sur des collines à donner le vertige, la vue du sommet et splendide car on voit jusqu’à la mer, malheureusement Paul n’a pas sa caméra. Il nous explique pourquoi ses animaux sont séparés dans différents pâturages.
On prend quelques minutes pour ramasser des champignons dans le champ pour le souper et on revient vers 8 pm pour déguster ceux-ci avec des œufs récoltés sous les poules hier. Le couple et leurs trois enfants, 2 filles et un garçon sont charmants, les petites filles qui ont 2 et 4 ans ont passé la journée avec nous, naturellement Paul a pris leur photo et leur a montré les photos de Jack et MacKenzie.
Vendredi, malheureusement, il faut partir, on serait bien restés avec eux quelques jours de plus, le matin, vu que nous sommes seuls dans le backpacker, on va chacun dans sa salle de bain sans verrouiller et surprise, la porte s’ouvre et voilà une des fillettes qui entre la tête pour dire bonjour. Elles sont avec nous un bout de temps et au départ les deux parents viennent nous souhaiter bon voyage, quelle merveilleuse expérience! Le trajet vers Dunedin traverse plusieurs petits villages, c’est beaucoup moins solitaire que les derniers jours. Nous arrivons chez la sœur de Steve, Karen et son mari Mark au milieu de l’après-midi. Ceux-ci arrivent aujourd’hui d’un voyage de 5 semaines en Chine et au Vietnam. Roxanne et Steve et les enfants sont déjà arrivés et la soirée est passée à placoter.
Samedi, il faut tout préparer pour la fête de Sonny ce soir. Le matin nous allons chez le bijoutier car Steve a reçu un bon d’achats de l’assurance pour remplacer la montre de Paul qui a été volée. Paul en trouve une qui lui plait et il reste un peu d’argent pour que Roxanne en ait une aussi. Nous revenons chez Karen et préparons la nourriture pour la fête de ce soir, il y aura plus de 70 invités, une chance que la maison est très grande. Vers 7 :30 Pm la maison se remplit et la soirée passe très bien, Paul prend beaucoup de photos pour les donner à Sonny sur un CD. On se couche vers minuit, épuisés.










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