Court adieux à Joe et Olga.
Nous voilà sur la route à nouveau, on arrête pour 
acheter un ananas directement chez le producteur on visite plusieurs petites villes côtières pour aller vers Caloundra et le camping Dicky beach qui est supposément sur la mer, on paie pour le nuit et on nous assigne un tout petit site miteux à l’autre bout du camping (pas pratique car nous nous levons quelques fois la nuit pour utiliser les toilettes). 
Je retourne immédiatement pour demander un remboursement du $37. pour l’emplacement, la personne 
à la réception refuse de me rembourser et me dit qu’il y aura des frais d’administration de $20. Je refuse de le payer et je demande d’être bougée à une site plus pratique, elle le fait car elle avait probablement peur que je fasse une crise, je n’étais pas de bonne humeur. Finalement on s’installe et vu qu’il fait beau, je vais me calmer les nerfs en prenant une marche sur la plage qui est juste à côté.Lundi, nous voilà repartis vers Mooloollaba, qui est une petite ville côtière juste un peu au nord. Hier
j’ai rencontré une gentille dame qui me disait qu’ils y sont installés 
et que c’est très bien. C’est étrange car nous y sommes allés hier mais le site n’a pas de bureau et on ne savait pas où s’enregistrer. Finalement, riches des informations que la dame nous a données, nous y allons et passons une journée splendide de repos, baignade, placotage avec les Australiens qui y sont installés. Le site du camping et le petit village sont superbes, il y a même des papayes qui poussent à côté de la cuisine extérieure. Le soir, on a la visite d’un autre opossum que Paul a le temps de photographier cette fois-ci, ils me font penser à nos ratons laveurs; pas nerveux. On n’a toujours pas eu de mauvaises surprises du genre serpent ou araignées (à part une qui était dehors au parc). Finalement notre vacance dans le campeur parmi les fleurs et les oiseaux, vue sur la mer se termine en beauté, la journée a été formidable.Mardi,
il faut retourner le campeur, on retourne vers Brisbane en passant par l’Hinterland et avons la surprise d’y voir plein de jolis villages avec des noms français et des boutiques comme : la Brioche dorée, cela valait le petit détour, en passant on 
passe par les crêtes des Blackall Mountains et on voit aussi les Glasshouse mountains, pas aussi impressionnant que les montagnes de la N-Z. On va à Brisbane chercher un backpacker pour les trois prochaines nuits avant de retourner le campeur pour se débarrasser des bagages, c’est l’enfer, il n’y a pas de stationnement, le trafic est intense et il y a plein de sens unique et de pas de virages à droite ou à gauche. Le backpacker qu’on nous a recommandé est près d’une entrée vers un pont et on se retrouve 2 fois sur le pont malgré nous, Paul a fait plusieurs prières. Les coûts sont les plus élevés que nous avons vus à date : $94. la nuit pour une chambre double. C’est étrange, la clientèle ici est très différente de celle de la Nouvelle-Zélande, ici ce sont des jeunes qui viennent faire la fête, là-bas on voyait des gens de tous les âges qui voulaient voir du pays, faire de la randonnée etc. On retourne le campeur et pour revenir on prend le City Cat qui est un traversier qui fait le circuit via la rivière pour nous ramener en ville, au prix de l’autobus.Mercredi, journée de visite de Brisbane, on commence par trouver un café internet pour faire le blog et
les courriels, ensuite, il faut mettre les bagages dans un casier car on change de chambre ce soir. On va vers le gare de train pour voir où elle se situe, celle près du backpacker est fermée pour travaux de rénovation. Juste devant la station de train, il y a une autre auberge qui demande$70. la nuit et ils ont des chambres de libres. On va transférer pour la dernière nuit pour ne pas à avoir à courir 15 minutes avec les bagages le matin du départ, il faut prendre le train à 7am pour l'aéroport. Donc 3 nuits à Brisbane dans trois chambres différentes, il faut aimer le changement. Quand tous ces détails sont réglés, on visite le musée qui est OK, il y a même un temple Népalais dans un parc qui est demeuré ici après l’exposition mondiale de Brisbane en 1988. On revient vers la gare pour réserver la chambre et on se trouve un petit bar agréable pour le 
souper, ce sera des salades exotiques pour chacun de nous. 
Le clou de la journée a été une conversation sur le Didgeridoo avec un bonhomme qui en jouait dans un magasin qui en vendent des vrais (pas ceux peints pour les touristes). Depuis que nous avons entendu cette musique a Curumbin, nous sommes fascinés par le son car il n’y a pas de trous dans le tuyau de bois qui a été vidé de son centre par les termites. Il nous explique qu’il faut maîtriser 4 éléments séparés, la position des lèvres, les mouvements de la langue et des joues, l’utilisation des cordes vocales et finalement continuer de souffler pendant qu’on inspire par le nez (pas facile). Il nous a fait la démonstration de chacune de ces 4 étapes, quel chic type. On peut pratiquer en achetant un tuyau en PVC d’environ 5 pieds de long et 4cm de diamètre avec de la cire d’abeille appliquée autour de l’embouchure, le son n’est pas le même, mais cela permet de pratiquer la technique…je crois que nous allons essayer en revenant à la maison.Jeudi, dernière journée entière à Brisbane, cela commence par la visite au café internet naturellement et ensuite retour au backpacker pour y prendre nos bagages et les transférer dans celui près de la gare.
Ce backpacker était un hôtel a été construit il y a plus de cent ans par l’Armée du Salut, pas d’alcool naturellement et les chambres ont l’air de cellules de moines mais on s’en fout car ce sera seulement pour y dormir. Après avoir tout installé on retourne dans la ville visiter leur jarding botanique qui ne contient que des arbres, il faut croire que la saison des fleurs est finie. Paul est curieux car IBM a un édifice ici, il décide d'y aller faire un tour, on y va et dans le lobby, il veut aller sur leur placher par curiosité, dans l'élévateur on entend un bonhomme qui dit "Des Québécois en vacances ici" il y a aussi SNC-Lalavin qui a des bureaux ici et deux des employés Québécois étaient avec nous dans l'élévateur, quelle coïncidence! On passe le reste de la journée 
à flâner et on retourne tôt à la chambre car il faut se lever très tôt demain pour prendre le train.Vendredi, c’est le jour du départ, tout se passe bien, leur train vers l’aéroport est très moderne et on arrive à l’avance et en profitons pour placoter avec un Kiwi qui habite depuis plusieurs années
en Australie, il élave des chèvre de Cachemire, je ne savais pas que cela venait de chèvre, ces bêtes coûtent plusieurs milliers de $ chacune, il doit les traiter avec beaucoup de délicatesse. Le vol se passe bien, et nous arrivons à Aukland pour y retrouver Roxane et les petits qui nous y attendent.
Nous passons une belle soirée en famille et nous couchons assez tôt car il y a un décalage de deux heures.Samedi, grand événement, Jack a une partie de soccer le matin et il gagne un trophée, il est très fier. Le soir, selon la coutume, il y a une petite réunion au club de soccer où tous les certificats d’excellence sont remis aux joueurs qui se sont mérité un trophée et les parents en profitent pour prendre un verre et placoter. Il fait moins chaud ici qu’à notre départ, il faut sortir les chandails à manches longues. On est un peu fatigués et dodo car demain il faut se lever tôt pour essayer de vendre l’auto.
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