21 au 27 septembre 2014 - Voyage en pénichette dans le sud de la France


Vendredi, nous allons déposer les chiens chez Valérie qui va les garder pendant nos vacances, celle-ci a un nouveau bébé-chat Burnie, il a fait la connaissance de Kachou qui voulait jouer avec lui, sa réaction a été assez comique.





Samedi, nous passons le temps qui semble long en allant prendre le brunch au club de voile, nous revenons prendre les bagages et fermons la caravane pour la période de nos vacances. Nous prenons l’avion à 10pm, Christian vient nous conduire à l’aéroport avec sa petite famille.




Dimanche, le vol se passe bien et à notre arrivée, nous prenons un autobus à €8.10 qui nous mène au cœur de Marseille à la gare de train St Charles. Nous ne sommes pas loin du Gîte que nous avons réservé pour les quatre jours qui viennent, il se trouve près du port dans un quartier peuplé par les africains du nord, on se croirait au Maroc, on n’y entend que l’arabe. L’appartement est situé au quatrième, pas d’élévateurs et un escalier en colimaçon, une chance que Paul est en forme, il faut trimbaler la valise et les sacs à dos, disons qu’après une nuit sans sommeil, c’est éreintant.
Élodie n’y est pas mais son copain nous reçoit, il nous indique notre chambre et placote un peu avec nous. Nous allons vers le port et visitons un fort situé à l’entrée de celui-ci, encore des marches à monter. Je trouve du savon de Marseille, j’en rapporte un pour mes petits lavages à la main et il y a une boutique de bonbons et biscuits à faire rêver. Après avoir marché toute la journée, nous arrêtons dans un petit bistro pour prendre une bière (Paul) et une glace (moi). Nous revenons à l’appartement vers 7PM après un souper peu mémorable de pizza en chemin vers le gîte (sauf our le vin local qui est un délice). Au retour, Élodie est à la maison, elle est charmante, nous avons la chance de faire connaissance, elle nous donne une liste des restaurants et boutiques qu’elle recommande dans le coin.



Lundi, on va faire un tour de ville en autobus à ciel ouvert, il y a ici une superbe église, Notre Dame de la Garde, qui surplombe la ville, nous longeons la corniche près de la mer et nous visitons le Panier, la vieille ville de Marseille.
Nous allons visiter la plus vielle quincaillerie de la ville (la Maison Empereur), il y a des trucs qu’on ne voit pas chez nous, une chance que tout est très cher, sinon j’aurais pu y acheter assez pour remplir une deuxième valise.
Naturellement, je fais des achats: savon de Marseille, confiseries en forme de feuille d’olivier, chocolat à la menthe et orange, bizarre mais délicieux. Nous allons dîner dans un petit restaurant sur la rue du port, des gens (Roger et Marie-Claire) s’assoient près de nous, on entend leur accent du Québec, nous passons le repas à placoter avec eux, ils sont de l’île Perrot….nous les rencontrons à nouveau pour le souper mais l’endroit qui nous avait été recommandé par Élodie est fermé le lundi, on décide de manger léger, une carafe de vin et une bruschetta (fromage, aïoli, jambon de parme.. délicieux). Nous revenons chez nous pour placoter avec nos hôtes et Élodie me donne d’autres suggestions de visite en partageant une tisane.

Mardi, une autre superbe journée, il fait encore beau. Nos amis du Texas, Hélène et John sont ici en croisière, nous essayons de les rencontrer à la cathédrale N-D. de la Major, malheureusement, ils n’ont pas reçu notre message à temps, on se reverra au Texas, nous en profitons pour visiter l’église, Paul  emprunte le vélo d’un ami pour visiter. Fidèle à moi-même, je veux aller fouiner aux Galeries Lafayette  (La Baie du coin), ils ont une section épicerie fine… je suis comme un enfant dans un Toys R uS, il y a partout de superbes boites en métal (mon dada), je choisis des biscuits, dommage que celles-ci prennent tellement de place dans les bagages, j’en achèterais des douzaines. Pour le lunch, nous optons pour un restaurant marocain, Paul mange un couscous aux merguez et je choisis une Tajine au canard, figues, pruneaux et raisins (Tajine sucrée) les deux sont excellents, le tout est couronné par un café gourmand (café avec pâtisserie).
Nous visitons aussi le Musée de Marseille qui est au sous-sol des Galeries, c’est très intéressant, ce site est habité depuis des millénaires même avant les Gaulois. Nous retournons au Panier (vieux Marseille) et faisons une petite épicerie pour retourner manger à  l’appartement, nous n‘avons pas très faim après notre petit goûter de fin d’après-midi au café-terasse, jus pour Paul et crème glacée en forme de fleur pour moi. Arrivés chez nous, nous constations qu’Élodie nous a cuit de beaux pains blancs, elle a constaté que nous préférons celui-ci. Nous commençons à nous habituer au décalage horaire et allons au lit à une heure raisonnable, le seul problème ici, c’est que les arabes du coin gueulent toute la nuit….ils ne semblent pas dormir ces gens-là, il faut donc fermer les fenêtres pour avoir la paix.
Mercredi, nos plans d’aller faire  un tour de bateau pour voir les Calanques sont à l’eau. Ils ont annulé les voyages car la mer est trop agitée…moche, moche. On décide de visiter le MUCEM (Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée), en plus, il pleut, on ne peut pas vraiment profiter des espaces extérieurs mais on visite le fort St Jean et la vue d’en haut est très belle. S’il y a d’entre vous qui viennent à Marseille, ne perdez pas votre temps avec ce musée.  On flâne dans les cafés et on mange le lunch que j’avais préparé pour manger sur le bateau. On va faire un tour à la gare pour voir les horaires des trains qui vont à Narbonne demain. Pour notre chance, leurs systèmes informatiques sont défectueux et ils ne peuvent pas émettre les billets, il faudra donc quitter l’appartement vers 6h15 demain matin pour se rendre à la gare à temps pour acheter les billets du train qui quitte à 8 :10am (il faut attendre en ligne environ une heure… que la madame a dit). Nous devons arriver avant 13:00 chez Estelle,  la dame qui nous reçoit à Narbonne car elle doit sortir.  Heureusement, ce n'est que 6 minutes de marche d'après Google Maps, disons 5 car je marche vite et Lise courre...

Jeudi, on quitte Marseille tôt le matin, Elodie nous a laissé une gentille carte que nous avons trouvée dans la chaussure de Paul, il était un peu trop tôt pour elle car nous avons quitté l’appartement à 6 :30am pour aller prendre un train vers Narbonne. Le voyage s’est très bien passé et nous sommes arrivés à Narbonne bien avant le temps convenu avec notre nouvelle hôtesse Estelle.
Celle-ci, comme Elodie, est dans le centre-ville à quelques minutes à pieds de la cathédrale qui est le centre touristique de cette ville. Nous visitons cette église qui est une des plus anciennes que nous ayons vues, elle est très belle et le dôme est spectaculaire, il y a plusieurs bâtiments datant d’époques différentes dans le complexe, nous visitons aussi un beau musée qui porte sur les ruines laissées par les romain dans cette ville.
 En prenant un café on entend des gens parler avec un drôle d’accent – oui, encore de Québécois et en plus ils se dirigent à Argens-Minervois demain pour prendre une pénichette – dommage car ils vont dans le sens opposé au nôtre. Nous allons manger un bon petit souper en ville, le restaurant est situé à côté du canal de la Robine où circulent les pénichettes. Au retour, un autre locataire dans l’appartement nous propose de goûter au vin du producteur local pour qui il travaille. Paul n’a pas besoin de se faire prier, il nous donne aussi une bouteille de rosé pour dégustation future. Nous profitons bien de notre journée.





Vendredi, nous quittons l’appartement à Narbonne tôt le matin pour aller prendre un train vers Lézignan qui est la destination la plus proche d’Argens-Minervois où nous attend la pénichette, Manuel, un chauffeur de Taxi nous y attend pour nous emmener au port des pénichettes. Nous visitons le petit village et essayons de trouver une épicerie, il y en a une microscopique, nous y trouvons quand même des aliments de base pour nous dépanner, il aurait été préférable de faire un marché en sortant du train.
Nous rencontrons les québécois qui étaient au restaurant hier et passons une bonne partie de la journée à placoter avec eux, ils ont la pénichette à coté. Après les avoir reçus dans notre pénichette pour le 5 à 7, nous sommes partis manger dans un petit restaurant bien sympathique juste à côté du port. Il se trouve que sur le quai, il y a des québécois dans les pénichettes de chaque côté de nous, une vraie épidémie. La pénichette est très confortable pour deux personnes, un lit double à l’avant et une grande table dans le carré.
Samedi, nous quittons le port de Locaboat (certains prononcent Loca bo-atte) Paul apprend que ce n’est pas du tout comme manœuvrer une barre franche et nous promenons un peu partout, pas d’accident par contre. Il a vite maîtrisé la technique et nous nous promenons tranquillement sur le canal, seulement une écluse, juste en partant, ce n’est pas trop mal. On arrête dans un beau petit village, Le Somail pour le lunch, il y a une épicerie flottante dans une péniche, c’est joli. Nous mangeons au restaurant Le Comptoir Nature sur le bord du canal, nous dégustons du boudin noir, quel délice, c’est très différent de ce que nous mangeons chez nous, il y a aussi une belle tarte au chocolat.
 Paul apprend a stationner avec la péniche et il fait demi-tour malgré lui avant de stationner, après le repas, il m’épate en refaisant demi-tour, tout simplement avant de continuer la route, je suis certaine que d’ici quelques jours, il stationnera comme un pro. Nous nous rendons à  Capestang pour souper, nous étrennons nos bicyclettes pour aller au supermarché, nous y trouvons plein de bonnes choses très différentes de chez nous, j’y ai trouvé mon fromage Petit Basque…yess. Nous allons ensuite visiter la ville et une bonne dame nous dit que « pépère », qui est avec elle, va surveiller les vélos pendant que nous visitons l’église. On revient à la péniche pour souper, un peu de pâté, de fromage et du bon vin seront parfaits….je bois une de mes nouvelles tisanes achetées à Marseille, C’est un succès.

Aucun commentaire: