28 septembre au 4 octobre 2014



Dimanche, il fait un peu nuageux et il vente beaucoup, c’est moche car le bateau prend dans le vent et donne du fil à retordre à Paul surtout que nous avons passé 11 écluses dans la journée. On arrête un peu sur le bord du canal pour le lunch, suite à une recommandation de Cécile qui vient du sud de la France, on mange des petits pâtés qui s’appellent des Tielles de Sète, ils contiennent des calmars en sauce tomate, c’est très bon. Le soir on arrive à Villeneuve lès Bézier, on s’installe mais pas moyen de faire des courses, tout est fermé le dimanche, ce sera pour demain. On prend un apéro au bateau, j’ai trouvé du pineau de Charentes rosé….., ensuite on va souper à une petite pizzeria, La Crémade, Paul mange un pizza avec des anchois et câpres et je mange un magret de canard , sauce au Roquefort, les deux sont délicieux, Paul finit mon assiette, comme d’habitude.
Lundi, il a plu très fort toute la nuit, il y a des infiltrations d’eau un peu partout dans le bateau, surtout dans la salle de bains, mais, heureusement pas dans le lit, (certains, dans d’autres pénichettes, en ont eu).  On a des voisins charmants Dave et Mitsuko ainsi que leurs invités, Eric nous a donné un lift au super-marché dans sa voiture (il avait une conférence à Madrid). On quitte vers 10 :30am pour vite arriver au passage du Liberon (une rivière perpendiculaire traversant le canal), le système d’éclusage est fermé car la rivière est gonflée, il faut attendre qu’il ouvre. Nos voisins d’hier, nous invitent à passer chez eux, ils sont là aussi.
 Ensuite on part à bicyclette pour visiter le vieux Vias qui est tout près. On arrête chez un boulanger qui placote avec nous pendant que nous dégustons un café et une pâtisserie, il nous dit que les maisons s’inondent dans le village par  la porte d’entrée, ils réparent les rues en ajoutant du pavé et la rue qui, avec les années, est plus haute que le bas de la porte…une chance qu’il ne pleut pas souvent ici.

Mardi, il pleut très fort encore toute la nuit, Il y a alerte rouge dans toute la région, on entend parler d’inondations un peu partout surtout à Montpellier (et Lattes où on s’en va). Le pont demeure fermé, on va faire un petit marché avec nos bicyclettes (elles auront quand même pas mal servi). Au retour à la péniche, on a un spectacle, des ouvriers doivent enlever le cadavre d’un cheval qui est coincé dans la porte du pont, le pauvre a dû être emporté par le courant. On placote avec un couple britannique qui attend l’ouverture de l’écluse aussi. Nous rencontrons un couple d’américains charmants qui vivent à San Francisco. Ils finissent par ouvrir le pont, mais rien ne sert de se dépêcher, à Agde, la prochaine ville, il y a un fleuve, l’Hérault et l’écluse est fermée, tant que celui-ci est trop haut. On passe donc une autre nuit ici.
Mercredi, nous quittons tous tôt le matin, pour arriver à Agde et trouver l’écluse fermée comme prévu. L’éclusière dit qu’elle ouvrira possiblement cet après-midi, Paul veut laisser la pénichette ici et en aviser la compagnie (Locaboat). Nos voisins britanniques veulent faire la même chose, ils ont le téléphone et communiquent avec Locaboat qui les avise qu’ils vont leur charger €200. pour aller chercher la pénichette + diesel, disons que c’est matière à réflexion et nous décidons tous d’attendre et d’essayer de rapporter la péniche à bon port. Nous descendons à Agde pour visiter la vielle ville qui date du temps des Grecs. On s’arrête au Centre touristique où ils ont le wifi pour mettre à jour les courriels et revoir la météo. On dine à un restaurant sur une des voies principales et comme toujours c’est un délice. Ensuite on continue de visiter Agde, un arrêt pour une glace pour moi et une bière pour Paul et on retourne à la pénichette , quand on ouvre la porte, il fait 50°C…il faut quand même préparer le 5à7.
 Les voisins arrivent et on placote tous. Je leur fais essayer la Tielle de Sète car il en restait encore deux et elle disparaît vite, c’est bon signe….Nous dégustons le Rosé qui nous a été donné par le jeune homme à Narbonne, il est très bon. Notre voisine britannique nous dit qu’elle a glissé dans le canal….ouach!!!, en sautant sur la berge qui était en boue, elle a glissé et ne pouvait plus remonter car l’érosion sous la surface de l’eau ne lui permettait pas de prendre prise, ils ont dû attendre d’avoir de l’aide car il n’y a pas d’échelle sur les péniches.
Jeudi, finalement on peut quitter car les écluses sont ouvertes, il faut aussi récupérer les journées perdues à attendre, pas question d’aller à Aigues-Mortes comme prévu. On combine les trajets de deux jours en un, une chance qu’il n’y a pas de vent car il faut passer les étangs de Tau, ils y font la culture des huîtres, il ne faut surtout pas dériver par le vent. Tout se passe bien même si les voies ne sont pas très bien indiquées et il faut un peu deviner pour trouver  le prochain canal. Nous comptons aller jusqu’à Palavas-les-Flots, quand nous y arrivons, nos amis britanniques Mary et Don qui ont un téléphone et qui y sont déjà, nous avisent que l’écluse qui mène à Latte est fermée. Donc, le personnel de Locaboat viendra ici prendre possession de nos péniches.
Vendredi, on quitte la pénichette vers 9am en taxi avec nos amis Mary et Don, une petite visite de Montpellier en matinée et on prend possession de notre voiture vers midi, pas de Fiat pour nous, on a une petite Citroën C3 bbien jolie et on quitte pour aller à Sauve. Sortir de Montpellier est un peu compliqué mais on y arrive et on est à Sauve vers 2pm, quel superbe trajet, il y a des vignes partout dans le coin, on y produit beaucoup de miel et de fromage de chèvre.
 Alain nous reçoit très gentiment et nous montre nos appartements, c’est superbe et tellement différent, nous sommes dans une maison avoisinante, celle-ci communique par une petite terrasse quel joli logis, on a même une cuisine qui peut être utilisée pour les gens qui veulent y demeurer plus longtemps. Tout est bâti sur d’anciennes ruines datant du XIème siècle en respectant les techniques de construction de l’époque (pierre, mortier et toits de tuile). Les intérieurs, par contre, sont modernes avec de jolies touches anciennes. On va souper dans un coquet restaurant tout près (Alain et Armelle sortent pour fêter leur anniversaire), Paul mange un pied de cochon qui est cuisinée très différemment de nos pattes de cochon et je mange un filet de bœuf Charolais, les deux repas sont délicieux, c’est la première fois que je mange des pleurotes en sauce, quel délice.
Samedi, journée de visite de la belle ville de Sauve. Le matin, je vais faire les courses du marché avec Armelle, au retour, c’est une bonne salade de magret de canard avec fromage bleu et noix de Grenoble, nos hôtes sont charmants et nous passons du bon temps, en après-midi, nous allons visiter Sauve et montons jusqu’au château, une bonne marche qui grimpe dans la montagne, j’aimerais bien avoir de bonnes chaussures de marche ici car les sentiers sont faits de pierres qui sont très abondantes ici. Malheureusement, j’ai la tourista, cela m’embête royalement, nous sommes servis comme des rois pour le souper, une excellente tarte aux oignons faite par Armelle. 

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