Dimanche 1 février, nous voilà installés et on va prendre une marche avec les chiens sur le bord de la mer qui est à quelques minutes, les chiens s’en donnent à cœur joie et vont patauger dans l’eau ce qui ne me convient pas du tout; du chien mouillé ça ne sent pas bon. Le camping est très beau et les espaces bien aérés, le seul inconvénient c’est qu’il faut se déplacer pour vidanger les eaux usées, pas question pour nous car le terrain est tout en pentes et il a fallu un temps fou pour mettre la caravane à niveau, il faudra donc utiliser les toilettes et douches du camping le plus possible, c’est ce que tous les gens semblent faire ici. Il fait nuageux dans l’après-midi alors je fais des cretons à la mijoteuse, on va voir ce que cela va donner. Il faut aussi faire des lavages suite à la visite de Valérie et Nick car vu le peu d’espace, il est préférable de tout ranger au plus vite, comme dans un bateau. Le lavoir est loin (tout est loin) et cela nous permet aussi de visiter les alentours. On fait les lavages et en me rendant à l’auto je ramasse par terre une noix qui ressemble à une pacane, elle est tombée d’un arbre qui semble mort et qui est rempli de ces petites noix. En revenant je casse l’écale et voilà une belle et bonne pacane. Depuis mon départ que je cherche à voir un pacanier car c’est ma noix préférée, et ben! En voilà un. On remarque qu’il y a plusieurs marchands d’huîtres et de poissons dans le coin, on arrête pour voir ce qu’ils ont et on se laisse tenter par des huîtres, elles se ventes aux 60 ou 30 livres, on achète le plus petit format à $13US, quelle surprise, c’est presque une grosse caisse pleine, toutes couvertes de boue épaisse, on en aurait assez pour un bon party, dommage que Christian , le fils de Paul ne soit pas là, il nous aiderait certainement à les engloutir. On ne réussit pas à en manger la moitié, certaines sont presque grandes comme la main et demandent beaucoup d’effort pour les ouvrir car les écailles sont beaucoup plus épaisses que celles de chez nous, mais ce qui est très, très important, elles sont bonnes et surtout très fraîches ayant été pêchées hier.
Lundi, on fait un peu de découvertes sur l’île, on va au Subway pour accéder à l’internet et on visite le phare de l’île qui en est à son troisième emplacement car il semble qu’il soit toujours renversé surtout que les rives sont de plus en plus envahies par la mer, Paul est brave et monte jusqu’en haut pour prendre des photos, vu qu’il faut payer $5 pour le plaisir d’y monter, je m’en passe. Il y a beaucoup de très beaux chalets sur pilotis à louer sur le bord de la mer, en hiver ils se louent pour $1400-1700 par mois avec 2-3 chambres à coucher, pour des gens qui veulent la tranquillité et une superbe plage c’est l’endroit idéal, le bénévole qui travaille au phare me dit que les canadiens se baignent l’hiver quand il fait soleil. On n’a pas eu encore de vrai soleil et il fait froid 5C, pas question que je me baigne même s’il fait très soleil. On mage encore plusieurs douzaines d’huîtres et il en reste encore, quel régal! Ici tout est centré sur les huîtres, le journal local, même les postes de radio se nomment Oyster. Il y a aussi des marchants dans des caravanes qui vendent des fruits de mer, on va voir ce qu’ils offrent, j’aimerais bien un bon souper de crevettes géantes. On soupe d’un gros steak et c’est un bon dodo, il fait trop froid pour aller prendre une autre marche.
Mardi, il fait frais mais très beau et ensoleillé, Paul va faire un tour de bicyclette et s’aventure sur la plage, il revient les chaussures détrempées, le petit gars en lui est toujours très près de la surface et près à faire des mauvais coups, il est revenu avec de beaux gros coquillages. On s’installe sur nos chaises au soleil et on prépare le menu du soir, pourquoi pas de belles grosses crevettes tout en finissant les huîtres (oui, il en reste encore quelques douzaines).
Mon système digestif est devenus tout énervé par toutes ces bonnes huîtres fraîches alors je vais faire cuire les miennes gratinées, Paul mangera les siennes crues. On retourne en ville, il faut encore passer le long pont, c’est 22km vers Eastpoint le village le plus proche où l’on retrouve plus de marchands de poissons qu’il y a de bars, c’est exceptionnel, on achète de belles grosses crevettes fraîches car on les pêche ici dans le golfe.
Mercredi, il fait de plus en plus froid, le ciel est clair mais il faut s’habiller très chaudement pour aller dehors (Manteau d’hiver, etc. Paul porte même sa tuque) Je fais le changement de saison dans mes vêtements car j’avais rangé mes manteaux et chaussures plus chauds dans un rangement sous le lit. Paul lave le camion et nous rencontrons un couple qui a un motorisé devant nous que nous invitons à prendre un café et des biscuits au brin de scie (biscuits santé aux canneberges) que j’ai cuisinés cet après-midi après notre sortie au Subway pour le lunch (une pizza cette fois-ci car je n’aime pas les sous-marins) et la mise à jour de l’Internet. Je fais ma teinture et je vais laver mes cheveux à la toilette publique, il n’y a pas de chauffage, disons que cela encourage à faire vite, pas de niaisage dans les douches, je comprends pourquoi les douches sont sèches à chaque fois que j’y vais. On annonce du gel pour la nuit, un bénévole du parc vient nous avertir, c’est la nuit la plus froide que l'on aura vue depuis la tempête de neige en Pennsylvanie de notre première journée.
Jeudi, le froid continue, pas question de se faire bronzer sur la plage, on compense en prenant de grandes marches avec les chiens et en allant mettre à jour le blog chez Subway, ils ont une petite pizza qui est garnie sur place avec les ingrédients disponibles pour les sandwiches, on décide de manger sur place le midi. On fait un tour du petit village, ce n’est pas difficile, il y a juste une autre rue commerciale et j’y trouve un petit magasin qui vend des vêtements en lin, j’achète une chemise, ce sera mon souvenir de l’endroit (il n’y a pas de St George island d’écrit dessus). On revient à la caravane et Pat qui était venue manger des biscuits hier, nous présente son Bichon, Sophie, qui est très jolie, celle-ci n’a vraiment pas envie de jouer avec Kachou et le lui laisse savoir. Elle nous a expliqué que la chienne avait été attaquée par de gros chiens, un des deux l’avait saisie par le dos et toute la surface de son dos s’est détachée des vaisseaux sanguins et a pourri pour laisser une grande plaque au vif, le propriétaire des chiens a dû payer plus de $1,500 en frais de vétérinaire. Je comprends maintenant pourquoi les teckels ont la peau du dos molle pour les protéger en cas d’attaque.
Vendredi, il fait un peu moins froid, ce n’est pas drôle d’avoir à prendre sa douche dans les douches du parc qui ne sont pas chauffées car il n’y a pas d’égouts aux emplacements dans la majorité des State Parks alors, vu qu’on doit demeurer ici 9 jours, le réservoir ne peut pas prendre toute cette eau incluant celle de la vaisselle etc. je comprend pourquoi bien des caravanes ici utilisent des petits réservoirs sur roues pour vider leurs eaux usagées et aller les porter à l’égout commun (on apprend) car personne ne veut déplacer sa caravane pour aller vidanger a chaque quelques jours. Je fais des muffins ananas et carottes pour apporter demain matin à une réunions sur l’utilisation des coquillages que l’on retrouve ici, ce sera un petit déjeuner communautaire et les bénévoles du parc fournissent le café, j’ai hâte de voir ce qui va se passer, c’est la première fois que je participe à une de ces réunions qui sont très populaires dans les campings du Texas. On rencontre Bob qui a visité plusieurs State Parks et qui veut bien nous indiquer les plus intéressants.
Samedi, la chaleur revient tranquillement, on peut enlever les gros manteaux, cela fait du bien, je vais à la présentation sur la décoration des coquillages et à ma grande surprise, c’est plein de monde, il y a une trentaine de personnes car les bénévoles du parc sont présents, les méthodes utilisées pour décorer les coquillages sont ingénieuses car ils utilisent des serviettes de papier de fantaisie collées sur les coquillage, cela fait joli, en plus , les coquillages utilisés dans certaines pièces ne sont pas nécessairement parfaits et le résultat est quand même très bien. Paul vient me rejoindre et est surpris de voir qu’il y a plusieurs hommes présents, (ils ne sont pas tous macho comme lui). On placote avec Bob et Rose et ils nous conseillent d’aller à Apalachicola qui est un joli village a une vingtaine de km, il est situé entre Sopchoppy et Wewahitchka (ceci d’après un T-shirt que Paul a acheté dans une des boutiques). Finalement ils y viennent avec nous, nous dînons dans un joli restaurant de fruits de mer sur le bord de l’eau. Au retour, 5-7 à notre caravane avec eux pendant que nos voisins d’à côté nous font la sérénade avec de la musique Blue grass (violon, guitares, banjo) Paul va les voir et prend un film, ils sont bons, ce n’est certainement pas la première fois qu’ils jouent en groupe. Après le 5-7 et le copieux lunch, on n’a pas faim pour souper, cela nous rappelle notre voyage en voilier.
Lundi, on fait un peu de découvertes sur l’île, on va au Subway pour accéder à l’internet et on visite le phare de l’île qui en est à son troisième emplacement car il semble qu’il soit toujours renversé surtout que les rives sont de plus en plus envahies par la mer, Paul est brave et monte jusqu’en haut pour prendre des photos, vu qu’il faut payer $5 pour le plaisir d’y monter, je m’en passe. Il y a beaucoup de très beaux chalets sur pilotis à louer sur le bord de la mer, en hiver ils se louent pour $1400-1700 par mois avec 2-3 chambres à coucher, pour des gens qui veulent la tranquillité et une superbe plage c’est l’endroit idéal, le bénévole qui travaille au phare me dit que les canadiens se baignent l’hiver quand il fait soleil. On n’a pas eu encore de vrai soleil et il fait froid 5C, pas question que je me baigne même s’il fait très soleil. On mage encore plusieurs douzaines d’huîtres et il en reste encore, quel régal! Ici tout est centré sur les huîtres, le journal local, même les postes de radio se nomment Oyster. Il y a aussi des marchants dans des caravanes qui vendent des fruits de mer, on va voir ce qu’ils offrent, j’aimerais bien un bon souper de crevettes géantes. On soupe d’un gros steak et c’est un bon dodo, il fait trop froid pour aller prendre une autre marche.
Mardi, il fait frais mais très beau et ensoleillé, Paul va faire un tour de bicyclette et s’aventure sur la plage, il revient les chaussures détrempées, le petit gars en lui est toujours très près de la surface et près à faire des mauvais coups, il est revenu avec de beaux gros coquillages. On s’installe sur nos chaises au soleil et on prépare le menu du soir, pourquoi pas de belles grosses crevettes tout en finissant les huîtres (oui, il en reste encore quelques douzaines).
Mon système digestif est devenus tout énervé par toutes ces bonnes huîtres fraîches alors je vais faire cuire les miennes gratinées, Paul mangera les siennes crues. On retourne en ville, il faut encore passer le long pont, c’est 22km vers Eastpoint le village le plus proche où l’on retrouve plus de marchands de poissons qu’il y a de bars, c’est exceptionnel, on achète de belles grosses crevettes fraîches car on les pêche ici dans le golfe.
Mercredi, il fait de plus en plus froid, le ciel est clair mais il faut s’habiller très chaudement pour aller dehors (Manteau d’hiver, etc. Paul porte même sa tuque) Je fais le changement de saison dans mes vêtements car j’avais rangé mes manteaux et chaussures plus chauds dans un rangement sous le lit. Paul lave le camion et nous rencontrons un couple qui a un motorisé devant nous que nous invitons à prendre un café et des biscuits au brin de scie (biscuits santé aux canneberges) que j’ai cuisinés cet après-midi après notre sortie au Subway pour le lunch (une pizza cette fois-ci car je n’aime pas les sous-marins) et la mise à jour de l’Internet. Je fais ma teinture et je vais laver mes cheveux à la toilette publique, il n’y a pas de chauffage, disons que cela encourage à faire vite, pas de niaisage dans les douches, je comprends pourquoi les douches sont sèches à chaque fois que j’y vais. On annonce du gel pour la nuit, un bénévole du parc vient nous avertir, c’est la nuit la plus froide que l'on aura vue depuis la tempête de neige en Pennsylvanie de notre première journée.
Jeudi, le froid continue, pas question de se faire bronzer sur la plage, on compense en prenant de grandes marches avec les chiens et en allant mettre à jour le blog chez Subway, ils ont une petite pizza qui est garnie sur place avec les ingrédients disponibles pour les sandwiches, on décide de manger sur place le midi. On fait un tour du petit village, ce n’est pas difficile, il y a juste une autre rue commerciale et j’y trouve un petit magasin qui vend des vêtements en lin, j’achète une chemise, ce sera mon souvenir de l’endroit (il n’y a pas de St George island d’écrit dessus). On revient à la caravane et Pat qui était venue manger des biscuits hier, nous présente son Bichon, Sophie, qui est très jolie, celle-ci n’a vraiment pas envie de jouer avec Kachou et le lui laisse savoir. Elle nous a expliqué que la chienne avait été attaquée par de gros chiens, un des deux l’avait saisie par le dos et toute la surface de son dos s’est détachée des vaisseaux sanguins et a pourri pour laisser une grande plaque au vif, le propriétaire des chiens a dû payer plus de $1,500 en frais de vétérinaire. Je comprends maintenant pourquoi les teckels ont la peau du dos molle pour les protéger en cas d’attaque.
Vendredi, il fait un peu moins froid, ce n’est pas drôle d’avoir à prendre sa douche dans les douches du parc qui ne sont pas chauffées car il n’y a pas d’égouts aux emplacements dans la majorité des State Parks alors, vu qu’on doit demeurer ici 9 jours, le réservoir ne peut pas prendre toute cette eau incluant celle de la vaisselle etc. je comprend pourquoi bien des caravanes ici utilisent des petits réservoirs sur roues pour vider leurs eaux usagées et aller les porter à l’égout commun (on apprend) car personne ne veut déplacer sa caravane pour aller vidanger a chaque quelques jours. Je fais des muffins ananas et carottes pour apporter demain matin à une réunions sur l’utilisation des coquillages que l’on retrouve ici, ce sera un petit déjeuner communautaire et les bénévoles du parc fournissent le café, j’ai hâte de voir ce qui va se passer, c’est la première fois que je participe à une de ces réunions qui sont très populaires dans les campings du Texas. On rencontre Bob qui a visité plusieurs State Parks et qui veut bien nous indiquer les plus intéressants.
Samedi, la chaleur revient tranquillement, on peut enlever les gros manteaux, cela fait du bien, je vais à la présentation sur la décoration des coquillages et à ma grande surprise, c’est plein de monde, il y a une trentaine de personnes car les bénévoles du parc sont présents, les méthodes utilisées pour décorer les coquillages sont ingénieuses car ils utilisent des serviettes de papier de fantaisie collées sur les coquillage, cela fait joli, en plus , les coquillages utilisés dans certaines pièces ne sont pas nécessairement parfaits et le résultat est quand même très bien. Paul vient me rejoindre et est surpris de voir qu’il y a plusieurs hommes présents, (ils ne sont pas tous macho comme lui). On placote avec Bob et Rose et ils nous conseillent d’aller à Apalachicola qui est un joli village a une vingtaine de km, il est situé entre Sopchoppy et Wewahitchka (ceci d’après un T-shirt que Paul a acheté dans une des boutiques). Finalement ils y viennent avec nous, nous dînons dans un joli restaurant de fruits de mer sur le bord de l’eau. Au retour, 5-7 à notre caravane avec eux pendant que nos voisins d’à côté nous font la sérénade avec de la musique Blue grass (violon, guitares, banjo) Paul va les voir et prend un film, ils sont bons, ce n’est certainement pas la première fois qu’ils jouent en groupe. Après le 5-7 et le copieux lunch, on n’a pas faim pour souper, cela nous rappelle notre voyage en voilier.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire