9 au 15 août 2009

Dimanche, on quitte pour notre petite croisière, il ne fait pas très beau mais il ne pleut pas. On fait route avec Rhum Punch et on passe l’écluse de Carillon sans problème. On se rend à la baie Bonhomme pour y passer la nuit et Pierre et Micheline nous y attende, il sont arrivès il y a quelques jours. Nous prenons un bon 5-7 et naturellement on n’a plus faim pour manger le repas chaud que j’avais planifié.
Lundi, on fait un bon bout de chemin, la température est mixte et on se rend à Papineauville où on s’installe dans une petite baie entre deux presque îles, on décide de manger nos soupers en groupe sur notre voilier au lieu de 5-7, cela nous permet de manger la viande que nous avons apportée. Paul a des problèmes avec une française qui lui crie qu’il est interdit de se promener sur les rives car c’est un parc provincial.
Mardi, on quitte not ancrage et on arrête au quai public de Papineauville, cela nous permet de faire courir les chiens et de faire des courses, ensuite on se rend dans la baie Lafontaine où c’est très calme et bien joli, on apprend qu’Huguette a été très malade toute la nuit, elle passe une bonne partie de la journée à dormir. On mange un 5-7 sans penser qu’on aura à souper et on oublie de manger en revenant au voilier à part des petits fruits comme des lychees pour finir le repas.
Mercredi, le climat est superbe, beau ciel bleu ensoleillé, on ne peut demander mieux, on quitte l’ancrage pour aller au club de Rockcliffe et nous trouvons tous trois un quai de disponible, ça ne coûte rien à part la vidange qui est $15. Tous décident d’aller visiter le musée de l’aviation qui est juste derrière le club, j’y vais pour faire marcher les chiens et je reviens au voilier, voir des avions, ce n’est pas une passion pour moi. On profite du beau temps qui est quand même un peu chaud et on se réunit dans notre bateau pour le 5-7, c’était une très belle journée.
Jeudi, on arrive tôt à Ottawa ce qui nous permet d’aller visiter le centre-ville et le marché dès le matin, on se promène et on arrête à une belle pâtisserie (style Première Moisson) pour le lunch, Paul est sage et prend un sandwich au jambon-fromage et je me laisse aller à la gourmandise en mangeant un croissant nature et un autre aux amandes (pas très santé), Paul décide qu’il veut un dessert et revient avec deux mille-feuilles, voilà un gros péché mortel, naturellement j’en mange un. Il fait très chaud (33.C) et nous retournons à la marina pour se rafraîchir, pour souper nous allons manger au St. Hubert qui est très près de la marina de Hull, nous mangeons presque tous de salades et pas de dessert (excepté Michel qui mange un gros dessert au chocolat). La journée a été très agréable et remplie de rires et de taquineries. Lors de notre arrivée au marché on entend un saxophone (instrument principal de Pierre) qui joue I can’t help falling in love with you, la chanson que Pierre ( qui a fait tout le travail ) et moi avons enregistré pour le mariage de Valérie, quelle merveilleuse coïncidence.
Vendredi, on retourne vers Montréal, Micheline et Pierre quittent Hull aussi ce matin, le bruit du pont qui est très utilisé le jour et les travaux toute la nuit sont irritants car la marina est juste à côté. Nos allons vers des ancrages plus paisibles. Huguette et Michel restent ici encore un peu car ils aiment bien visiter les musés d’Ottawa. Il fait beau et très chaud, nous devons acheter du diesel, ce qui n’est pas très simple, il y a par contre une pompe à Lefebvre et nous avons le plaisir de nous faire brasser royalement pendent que nous faisons le plein, un huileux passe à toute vitesse près du quai, quel imbécile! Le reste du trajet se passe sans incident, on se rend à la baie des Atocas qui est jolie, malheureusement la nuit est encore très chaude et nos voisins font la fête passé 11PM (ce ne sont pas des voiliers).
Samedi, on quitte tôt le matin vers Carillon, il fait encore très chaud. Tout se passe bien à l’écluse mais par la suite, on trouve le moyen de frapper une bouée, on prie pour que le bateau ne soit pas endommagé. Le guigne nous suit car en passant par Hudson on décide d’arrêter un peu à une petite plage pour se rafraîchir, on avance vers celle-ci et boum! nous voilà échoués dans des roches, pas moyen de s’en sortir, même en tirant avec le moteur du l’annexe. Suzanne et François qui nous aperçoivent de leur bateau nous offrent de venir nous aider, a quatre nous réussissons finalement à sortir de notre trou, on a bien apprécié leur aide. On revient au club et j’ai bien hâte de me retrouver à la caravane dans l’air climatisé, on pourra enfin faire une beau dodo au frais. Nous quittons le club pour rencontrer Valérie, son père et sa femme Jocelyne à l’église on discute de la décoration de celle-ci pour le mariage qui est dans deux semaines, ils viennent faire un tour à la caravane car ils ne l’ont pas encore vue.