Mercredi, il fait encore froid mais, pas de pluie pour aujourd’hui, nous allons au Mexique avec Gilles et Marielle car Gilles a commandé une paire de lunettes et elles devraient être prêtes (elles sont beaucoup moins chères ici.). Nous y allons avant le lunch et en profitons pour essayer un des restaurant de Nuevo Progresso, ce sera le Red Snapper, la nourriture y est bonne mais pas exceptionnelle, nous en essaierons un autre la prochaine fois. J’achète des médicaments pour les puces et les vers du cœur pour les chiens ils sont 1/3 du prix qu’on les paie au Québec pour la même marque. Paul revient d’une courte marche avec les chiens pour me dire que Kachou a mordu une dame qui a essayé de le flatter sans se laisser sentir, elle a admis qu’elle avait été trop brusque. Malheureusement nos chiens ne sont pas sociables et il faudra toujours les éloigner des inconnus pour éviter les accidents, c’est tellement moche car ils sont très gentils quand ils connaissent les gens.
Jeudi, il fait tellement humide que c’est presque intolérable, j’ai toujours le frisson et il y a beaucoup de brouillard. Les réservoirs d’eaux usagées sont pleins et quand Paul va pour les vider, il remarque qu’il y a de l’eau tiède qui dégoûte sous la caravane, Quoi encore!, il doit de coucher dessous pour voir d’où vient la fuite et enlever tout le revêtement protecteur qui s’y trouve, naturellement quand celui-ci se détache, il est inondé par l’eau grise (heureusement) qui s’y trouvait coincée (que de saints se sont trouvés invoqués à répétition). Il se trouve que la fuite se trouve au dessus du réservoir d’eau grise et donc inaccessible par en dessous, probablement un tuyau mal connecté (surprise!) le travail d’installation des composantes n’est pas impressionnant, cela fait plusieurs petites réparations qui ont dû être faites, toutes à cause du manque de rigueur des techniciens. Finalement, Paul est gelé et mouillé et il remet le reste des travaux à une journée plus chaude et on va à Harlingen chercher sa roue de bicyclette qui est chez le marchand car elle était croche. Au retour, il me laisse courir les magasins au Outlet Center et je m’en donne à cœur joie, je n’ai vraiment besoin de rien, mais j’adore magasiner quand on peut trouver des aubaines.Vendredi, encore froid, mais il fait soleil, c’est déjà une amélioration, les gens qui viennent ici depuis des années n’en reviennent pas, il fait normalement beau et chaud et ils ont seulement quelques jours de pluie pendent l’hiver. C’est une journée pour cuisiner, je fais des gâteaux aux bananes et des cigares au choux, c’est un essai, je n’en ai jamais fait, mon chou est trop cuit et Marielle me dit que j’aurais dû faire cuire le chou avant d’enlever les feuilles car elles se déchirent moins….on apprend à tout âge.
Paul replace les feuilles de plastic qui recouvrent le dessous de la caravane et les soutient avec une barre d’aluminium qui n’y était pas au départ, ce sera plus solide que la barre de bois utilisée auparavant qui est toute courbée. Marielle et moi retournons au Outlet Center et je cherche des chaussures pour Valérie, ma fille, qui me demande s’ils sont moins chères ici, c’est bien, car cela m’empêche de m’acheter des trucs. Je reviens avec un peu d’info pour Val au sujet des chaussures et rien d’autre, Paul n’en revient pas. Avis aux intéressés : le Texas est l’endroit parfait pour les amateurs de pamplemousse, en plus des petits roses délicieux (n’ajoutez surtout pas de sucre) qui sont partout dans les arbres du parc (j’en mange à tous les jours) il y a pour moins de 20¢ l’unité d’énormes pamplemousses roses juteux et sucrés, je les ai essayés, chez les marchand de fruits et légumes au bord des routes.
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